Nous sommes bientôt le 18 septembre 2020... déjà presque 1 an que nous sommes partis de France et que nous avons posé nos valises ici au Québec.
4 saisons, 12 mois, 365 jours que nous sommes devenus la famille Caribou !
L’expatriation est une expérience bien particulière, faite de haut et de bas, de questionnements et de découvertes.
Voici les 5 points auxquels un expatrié s’expose et auxquels nous nous sommes exposés :
1. L’organisation L’organisation est super importante quand on s’expatrie. Cela commence avant le départ (ventes, résiliation des contrats, changement d’adresse, notification de départ auprès a peu près tout le monde… check up medical et medicaments pour l’année).
Et ça continue à peu près pendant 1 an, voir 2 ans... avec les achats, nouveaux contrats, déclaration de impots en double... en plus de tout le nouveau quotidien (école, garderie, sport, docteurs...) vive la to-do list !
2. La découverte Pour se sentir chez soi, rien de tel que d’apprendre à connaître son pays d’accueil : comprendre la culture et l’histoire, découvrir le patrimoine culturel et naturel et déguster les plats typiques, ici c’est facile : une bonne poutine.
3. Le to be positif L’expatriation est excitante, mais elle s’accompagne aussi de hauts et de bas.
La nouveauté fascine, nous avons eu la chance d’arrivée sur la plus belle période du Québec « l’été indien » avec des paysages tout en couleur ! Puis rapidement l’hiver s’est installé. C’etait excitant toute cette neige ! Nous avons eu notre premier Noël Blanc.
La période de désillusion a été plutôt en avril lorsque le printemps n'arrivait pas franchement et perturbé nos habitudes d’avoir déjà le soleil et la chaleur à cette époque là. L’hiver a été long pour nous.
La confrontation aux différences culturelles est aussi là même si ce n’est pas le plus perturbant, grâce à la langue.
Il faut rester positif et s’accrocher aux bons moments passés (ici en hiver) et imaginer des jours meilleurs, comme un été chaud et fun !
Enfin le manque de la famille et amis est une phase aussi difficile surtout avec l’année particulière que nous venons de passer...
Malgré cela nous passons à la période d’adaptation et d’intégration.
4. L’adaptation
Meme si ici on parle le français, au début on assez perturbé par des petites choses comme « bon matin », pour dire « bonjour », ou « bonjour » pour dire « bonne journée », le dîner pour déjeuner, « écœurant » pour « excellent » en français.
Avec l’habitude on comprend commence a texter en québécois et prendre des mots.
On finit même par adopter quelques coutumes, on mange parfois à 18h au souper, on se déchausser avant d’entrer chez quelqu’un, on fait un calin à nos amis intime (ça c’etait avant le Covid), etc. 5. Les rencontres Dans son pays de naissance on a naturellement un cercle familial, un cercle d’amis qui se construit au fur et à mesure que l’on grandit et vieillit. Lors de l’expatriation tout est à construire en partant de zero ! Nous sommes chanceux, ici les Québécois sont chaleureux et aime jaser (parler). Cependant cela demande quant même de sortir de sa zone de confort pour faire de nouvelles rencontres ! Faire partie d’association, comités ou de club de bénévoles ont été Et sont de belles expériences. Et encore merci a Marketplace ou Kijiji pour la rencontre de mes nouvelles amies !
Si c’était à refaire ? Oui, le COVID en moins. Et vous ?
@mathieu : le second hiver est devant nous... retour d’expérience en avril prochain 😅
On dirait que des bois de caribou sont en train de pousser sur vos têtes ! Un copain est resté quelques années au Canada, et il trouvait l'hiver long. C'est pour ça qu'il est rentré. Après, le pays semble sympa et les paysages sont presque aussi beau qu'en Bretagne ;)